Les causes et les conséquences de l’immigration clandestine du Sénégal
Le sort des migrants tentant de gagner l’Europe, d’Afrique du Nord a souvent défrayé la chronique cette année. Mouhamadou Kane traite ce qui pousse les jeunes sénégalais à tenter le voyage dangereux.
Selon les informations du HCR tirées de deux survivants sénégalais d’avril naufrage, au moins 200 citoyens sénégalais étaient parmi les passagers de cette traversée dangereuse et risquée. Ce dernier – mais probablement pas définitif – incident souligne le pressage équation de chômage des jeunes qui au Sénégal a connu depuis son indépendance.
« Barca wala Barsax » : Barcelone ou mourir en essayant
[vedette] Retour des migrants sont soupçonnés d’être plus riche et de posséder les plus belles voitures et maisons plus grands [/standout] l’immigration clandestine mais n’est pas nouveau au Sénégal, le phénomène a atteint un niveau alarmant pendant le milieu des années 2000. Avec une population estimée à 14,1 millions de personnes – dont la plupart est à moins de 25 ans – c’est que ces jeunes ont voté primordialement voté pour Abdoulaye Wade lors des élections présidentielles de 2000, qu’il considéraient comme le candidat du changement.
En effet, le thème principal du candidat à la présidentielle était au chômage des jeunes adresse s’il est élu. Pourtant, compte tenu de l’incapacité du gouvernement de Wade de toute urgence résoudre ce problème structurel, de nombreux jeunes sénégalais ont décidé d’immigrer illégalement vers l’Espagne sur les yoles improvisées.
La tendance a été encore aggravée par le fait que dans la société sénégalaise, membres de la famille qui sont à l’étranger, qui se débrouiller pour répondre aux besoins de la famille, sont plus respectés que les autres frères et sœurs qui ne le sont pas. Retour des migrants sont soupçonnés d’être plus riche et de posséder les plus belles voitures et le plus grand des maisons. Tout cela induisent le besoin des jeunes sans emploi ou sous-employés sénégalais d’immigrer vers des pays occidentaux. D’où l’expression très populaire connu au Sénégal comme Barca wala Barsax – « Barcelone ou mourir en essayant ».
Il estime que les immigrés sénégalais plus atteint les îles Canaries en Espagne en provenance de villes comme Thiaroye, Guet-Ndar Saint Louis et Cap-Skirring, en Casamance.
Il est important de garder à l’esprit que la plupart de ces initiatives de quitter le pays, parfois par des moyens illégaux, est pris en charge et parrainée par leurs parents. Parents n’hésitent pas à vendre leurs biens, bétail, bijoux ou autres ressources pour couvrir le montant requis pour l’aventure périlleuse. Il est signalé que les candidats payer 600 euros avant l’embarquement.
Comment répondre ? Le rôle des organisations de la société civile
[vedette] Efforts déployés par la société civile et d’autres sont entravées par l’instabilité qui règne dans la région du Sahel. [/standout] En réponse au drame causé par l’immigration clandestine, plusieurs organisations de la société civile sénégalaise ont joué un rôle clé par le biais de différentes activités et programmes. RADDHO, parmi les principales organisations de la société civile au Sénégal, a lancé, avec le soutien de l’UE, un programme appelé « Développement local et alternative de migration légale comme à l’immigration clandestine » (développement Local et l’immigration légale comme alternative à l’immigration clandestine). Ce projet vise à empêcher l’immigration clandestine par le biais de programmes de mesures incitatives. Les programmes ciblant quatre régions : Dakar, Louga, Thiès et Matam.